“Lembro-me, finalmente, da lebre de Joseph Beüys que me recordou
aquela outra que parece ter fugido da Bíblia, percorrendo milénios,
até entrar novamente nas Iluminações de Rimbaud: «Mal se
aquietou a ideia do Dilúvio, / uma lebre parou entre os sanfenos e
as ondulantes campânulas / e fez a sua prece ao arco-íris através
da teia de aranha. / Oh! As pedras preciosas que se escondiam – as
flores que já olhavam».”
Manuel
Hermínio Monteiro.
In
“Ler – Livros & Leitores”, n.º 27, Verão de 1999.
LES
ILLUMINATIONS
APRÈS
LE DÉLUGE
Aussitôt
que l’idée du Déluge se fut rassise
Un
lièvre s’arrêta dans les sainfoins et les clochettes
mouvantes,
et dit sa prière à l’arc-en-ciel, à travers
la
toile de l’araignée.
Oh!
les pierres précieuses qui se cachaient, – les
fleurs
qui regardaient déjà.
Dans
la grande rue sale, les étals se dressèrent, et
l’on
tira les barques vers la mer étagée là-haut com'me
sur
les gravures.
Le
sang coula, chez Barbe-Bleue, aux abattoirs
dans
les cirques ou le sceau de Dieu blêmit les
fenêtres.
Le sang et le lait coulèrent.
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